Les groupes parlementaires des deux chambres du Parlement algérien (le Conseil de la Nation et l'Assemblée populaire nationale) ont organisé lundi un colloque de solidarité sous le slogan "Gaza blessée", avec la participation des chefs et des membres des groupes parlementaires, ainsi que des dirigeants des partis et organisations politiques.

Le colloque a été organisé dans le cadre d'une initiative conjointe des deux chambres visant à convoquer une session générale d'urgence, face à la poursuite du génocide dans la bande de Gaza et aux violations continues dans les territoires palestiniens, qui se heurtent au silence international et à l'inaction de certains gouvernements.

L'objectif du colloque était de coordonner les efforts des membres du Parlement algérien afin d'apporter davantage de soutien et de solidarité au peuple palestinien et de faire entendre la voix de sa juste cause dans les forums parlementaires régionaux et internationaux.

Dans un discours prononcé en son nom par M. Saad Arous, le Président du Conseil de la Nation, Salah Goudjil, a exprimé sa fierté des positions des parlementaires algériens en faveur de la Palestine, déclarant : "Les paroles des parlementaires ne sont peut-être pas contraignantes, mais elles préservent la vérité d'être perdue au milieu des faux récits médiatiques... Les parlementaires mettent en lumière les faits et appellent les choses par leur nom."

Goudjil a souligné qu'il y a "du regret face aux réactions lâches qui continuent d'émaner d'une communauté internationale qui recourt à l'impuissance, à la faiblesse et à l'humiliation, et qui, à son tour, trahit chaque jour ses engagements humanitaires et ses lois internationales, perdant son équilibre en favorisant les intérêts et en appliquant deux poids, deux mesures."

Les participants ont réaffirmé la position constante de l'Algérie, gouvernement et peuple, en faveur du soutien à la lutte du peuple palestinien, appelant à un arrêt immédiat et inconditionnel du génocide, à l'ouverture de couloirs humanitaires d'urgence vers la bande de Gaza et à la garantie que l'occupation soit tenue responsable de ses crimes contre les civils.